Archive pour février 2008

LA FONDATION DEVELOPMENT GATEWAY : réduire la pauvreté dans le monde

Mercredi 27 février 2008

Bienvenue sur le portail de ressources en ligne de

la Development Gateway Foundation. Ce portail propose de l’information sur le développement humain et des services de partage de connaissances à l’échelle mondiale. Les outils de ce site Internet mettent en réseau des hommes, des femmes et des organisations qui travaillent à travers le monde sur des thématiques liées à l’amélioration des conditions de vie dans les pays en voie de développement.

Pour le moment les services suivants sont disponibles en français:

  • Interface de navigation du site dgCommunities, du texte introductif et des ressources contribuées par les membres. Vous pouvez trier les ressources des dgCommunities par langue si vous le souhaitez.
  • Interface de navigation du service dgMarket, recherche et classification des appels d’offres par langue.
  • Disponibilité des fiches documentaires de DGF sur le site de l’organisation.
  • Outils d’information. Partenariats. Efficacité de l’aide au développement.

DGF est une organisation internationale à but non lucratif dont la mission est de réduire la pauvreté et de favoriser les changements dans les pays en voie de développement à travers l’utilisation des technologies de l’information.

Pour se faire, DGF fournit des plateformes Internet permettant de rendre plus efficace l’aide au développement et ses initiatives associées à travers le monde. Nous focalisons nos ressources dans trois domaines où même les petits investissements dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent faire une grande différence.

LE KOSOVO, DANS LE CONCERT DES NATIONS

Dimanche 17 février 2008

LE KOSOVO, DANS LE CONCERT DES NATIONS Le Kosovo vient de proclamer, ce dimanche 17 février 2008, de manière unilatérale son indépendance. Cette décision, longtemps attendue, est présentée comme inéluctable après l’échec programmé des discussions entre Belgrade et Pristina. Parviendra-t-elle à calmer les tensions engendrées par le statu quo qui prévaut depuis l’instauration du protectorat international en 1999, ou ne risque-t-elle pas, au contraire, de rallumer tous les brasiers mal éteints de la région ? Et que sera le Kosovo de demain, « indépendant » mais sous contrôle, et sans aucune perspective économique viable ? Durant deux années, le gouvernement serbe et les autorités albanaises du Kosovo ont mené des « négociations » qui, par bien des aspects, n’ont été qu’un théâtre de faux-semblants. D’entrée de jeu, les Etats-Unis avaient fixé les règles, en déclarant que l’issue — l’indépendance — était inéluctable. Alors que cette option était et demeure inacceptable pour Belgrade, aucune tentative réelle de dégager un compromis n’a jamais été entreprise. Pour sa part, la Serbie avait fondé toute sa stratégie sur le soutien de la Russie et sur les principes du droit international, réclamant le respect de la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui reconnaît explicitement la souveraineté serbe sur le Kosovo. D’après les dirigeants de Pristina, la proclamation d’indépendance du Kosovo est censée résulter d’un processus « concerté » avec les principaux acteurs de la scène internationale. Pourtant, la cacophonie semble l’emporter. En effet, l’Union européenne est profondément divisée sur le sujet. Certains de ses Etats membres (l’Espagne, la Grèce, Chypre, la Roumanie et la Slovaquie) n’envisagent pas de reconnaître immédiatement l’indépendance du nouvel Etat, même s’ils ne devraient pas s’opposer à l’envoi de la mission européenne Eulex, qui reprendra une partie des compétences détenues depuis juin 1999 par la Mission des Nations unies au Kosovo (Minuk), notamment dans les domaines de la police et de la justice. Pour mieux saisir les dimensions de cette action, allez sur le lien « Un nouveau pays au monde », documentation de MANIÈRES DE VOIR du Monde Diplomatique.