Archive pour la catégorie 'Cinéma'

MONTRÉAL VIRTUEL ET PLUS QUE RÉEL. MOHAMMED AZIZ

Lundi 17 août 2009

DÉCOUVREZ

 http://www.mohammedaziz.com/

 Le photographe de l’imaginaire et virtuose de la virtualité.  Un artiste au talent sublime qui a la folie de sa ville, Montréal.  Jamais Montréal n’a été aussi bien célébré.  Découvrez, visitez et vivez la ville en couleurs et en action.  Partout, ici pour les amoureux de Montréal, les passionnés de Montréal, les vrais acteurs de la ville.  Ailleurs au monde, les esprits créatifs et toute la dynamique globale du développement urbain total, les artistes du réel et de l’imaginaire, les spécialistes du développement durable, les philosophes d’un art nouveau et immédiat, conjuguent leur vision que Mohammed Aziz a mis en forme :

MOHAMMED AZIZ :

  Mohammed AZIZ

 

D’où je viens? Où je vais? Le voyage importe peu, pourvu que l’horizon soit vaste…

Natif de la ville d’Annaba en Algérie,  Mohammed AZIZ, diplômé de l’École nationale des Beaux-arts et des Arts appliqués à l’industrie à Bourges (France) se spécialise en publicité et exerce comme graphiste dans un studio de publicité à Paris.

Il rentre en Algérie où il est nommé chef de division publicitaire au Ministère de

la Jeunesse et des Sports.   Il s’occupe notamment de la conception du sigle, des couleurs officielles, des pictogrammes, des affiches,  des timbres-poste, des brochures, des prospectus des IIIème Jeux Africains d’Alger.  Il a supervisé durant quatre ans les travaux d’imprimerie à Alger et à Genova (Italie) dans le cadre des VIIème Jeux Méditerranéens d’Alger, des Ier Jeux Sportifs Nationaux, des IIIème Championnats Africains de hand-ball d’Alger et ainsi que des IIIème Jeux Africains d’Alger.

Son talent fut honoré par le Comité International Olympique (CIO) et le gouvernement algérien pour la création des pictogrammes des IIIème Jeux Africains, pour lesquels il s’était inspiré du le patrimoine algérien des fresques du Tassili-n-Ajjer (Peintures rupestres du Sahara algérien). 

Mohammed AZIZ, toujours en quête de nouveaux défis, complète un certificat en photographie à Liège en Belgique, s’installe à Montréal et y exerce en conception graphique, réalisation de maquettes et montages de manuels puis lance sa propre compagnie BAT Design.

Depuis, il se spécialise en traitement de l’image.  Il collabore entre autres avec des magazines prestigieux  tels Décormag, Santé, Le Bel Âge et Son Hi-Fi Vidéo.

Passionné de nouvelles technologies, il adopte la photo numérique.  Aujourd’hui riche de son expérience sur les continents africain, européen et nord américain, il partage son temps entre la création graphique, la peinture et les prises de vues où il se spécialise

en montages QuickTime Virtual Reality sphériques.

 

 

  Contact : Par courriel : aziz@montrealenimages.com

 • par téléphone : 514 572-7193

© 2009 Montréal en images  

 

               

D’où je viens? Où je vais? Le voyage importe peu, pourvu que l’horizon soit  vaste…Natif de la ville d’Annaba en Algérie,
Mohammed AZIZ, diplômé de l’École nationale des Beaux-arts et des Arts appliqués à l’industrie à Bourges (France)
se spécialise en publicité et exerce comme graphiste dans un studio de publicité à Paris.
Il rentre en Algérie où il est nommé chef de division publicitaire au Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Il s’occupe notamment de la conception du sigle, des couleurs officielles, des pictogrammes, des affiches,
des timbres-poste, des brochures, des prospectus des IIIèmes Jeux Africains d’Alger.
Il a supervisé durant quatre ans les travaux d’imprimerie à Alger et à Genova (Italie) dans le cadre
des VIIèmes Jeux Méditerranéens d’Alger, des Iers Jeux Sportifs Nationaux,
des IIIèmes Championnats Africains de hand-ball d’Alger et ainsi que des IIIèmes Jeux Africains d’Alger.
Son talent fut honoré par le Comité International Olympique (CIO) et le gouvernement algérien pour la création
des pictogrammes des IIIèmes Jeux Africains, pour lesquels il s’était inspiré dans le patrimoine algérien
des fresques du Tassili-n-Ajjer (Peintures rupestres du Sahara algérien).
Mohammed AZIZ, toujours en quête de nouveaux défis, complète un certificat en photographie à Liège en Belgique, s’installe à Montréal et y exerce en conception graphique, réalisation de maquettes et montages de manuels
puis lance sa propre compagnie BAT Design.
Depuis, il se spécialise en traitement de l’image. Il collabore entre autres avec des magazines prestigieux
tel Décormag, Santé, Le Bel Âge et Son Hi-Fi Vidéo.
Passionné de nouvelles technologies, il adopte la photo numérique.
Aujourd’hui riche de son expérience sur les continents africain, européen et nord américain,
il partage son temps entre la création graphique, la peinture et les prises de vues où il se spécialise
en montages QuickTime Virtual Reality sphériques.
 

© Copyright Mohammed Aziz - Tous droits réservés

de nouvelles visites virtuelles sur
www.montrealenimages.com

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Télévision à la une - Ce que devient le «nous»

Dimanche 14 juin 2009


Tel un éternel adolescent, le Québec se cherche. Se cherche une identité propre sur un continent où règne une hégémonie culturelle qui prend toujours un peu plus de place. Cherche une façon de redéfinir ce qu’est un Québécois à l’heure où les «Canadiens-français de souche» se font de moins en moins nombreux et où les «originaires» d’ailleurs prennent le relais.

Au moment où les intellectuels et certains politiciens se creusaient la tête à définir un «nous», Pierre Mignault et Hélène Magny sont allés à la rencontre d’adolescents, enfants d’immigrants nés au Québec et fréquentant l’école Joseph-François Perrault, dans le quartier Saint-Michel à Montréal, afin de comprendre comment se définissent ces jeunes à cheval sur deux cultures, deux systèmes de valeurs, deux univers.

Dans Tête de tuque, un documentaire présenté ce vendredi à Radio-Canada, ces deux anciens journalistes de la société d’État ont suivi pendant une année scolaire trois jeunes issus de différentes cultures qui terminent leurs études secondaires et se cherchent une identité qui leur est propre, tiraillés qu’ils sont entre les principes de leurs parents et ceux de la société dans laquelle ils vivent. Chison, un jeune homme timide né de parents chinois et vietnamien, Darlyne, une adolescente d’origine haïtienne mais se définissant comme «plus québécoise», et Sabrine, une jeune femme nettement plus «tiraillée» dont les parents viennent de Tunisie, se livrent avec un naturel rare devant la caméra.

Comme le titre du documentaire l’évoque, ces jeunes se sentent parfois comme les «têtes de turc» des «de souche», qui les voient parfois comme des étrangers — un peu envahissants –, alors qu’ils sont nés ici, et parfois comme «trop québécois» –, d’où sans doute la «tuque» du titre — pour leurs parents, qui cherchent à perpétuer l’héritage culturel et social de leur patrie d’origine. Lorsqu’ils sont seuls devant la caméra ou à l’école avec leurs amis, ils parlent sans gêne de cette ambiguïté identitaire qui les habite, mais aussi de leur amour pour le pays où ils sont nés, tandis que lorsqu’ils sont filmés avec leur famille, on les sent moins à l’aise, moins prêts à remettre en question les valeurs et le mode de vie transmis par leurs parents.

Le film de Migneault et Magny, visiblement produit dans l’optique d’une diffusion télévisée, aurait gagné à être plus long, car, même si les journalistes ont réussi à mettre en confiance leurs protagonistes et à les faire témoigner avec franchise de leur situation, on a la nette impression qu’ils auraient pu aller un peu plus loin dans leur réflexion. Il aurait aussi été souhaitable d’entendre un peu plus les parents et l’entourage des jeunes, comme ce travailleur communautaire à l’école qui témoigne lui aussi de son expérience de fils d’immigrant né ici et jamais considéré «québécois» par ses pairs. On aurait également aimé voir un peu plus le milieu scolaire dans lequel évoluent ces jeunes. Comme dans cette séquence où le professeur de français de la classe plutôt multiethnique du jeune Chison anime une discussion sur la définition de l’expression «de souche» et sur l’avenir du fait français au Québec, éclairante et parfois même agréa-blement surprenante pour les

pessimistes de l’avenir de la langue. Il reste que ce Tête de tuque, nimbé d’une variation musicale du succès Dégénération du groupe Mes Aïeux, permet de découvrir ce qui se passe dans la tête de ces futurs citoyens qui forment lentement mais sûrement une part importante de la population québécoise et de changer le regard qu’on porte sur eux afin qu’un jour ils s’identifient à part entière au fameux «nous».

 

Amélie Gaudreau.

 

Le Devoir samedi 13 et dimanche 14 juin 2009.
Tête de tuque - Dans le cadre de Zone Doc, Radio-Canada, vendredi à 21h.

L’ÉRABLE À PALABRES, UNE SÉRIE WEB SUR LES CANADIENS ORIGINAIRES DE L’AFRIQUE

Vendredi 24 avril 2009

LANCEMENT DE LA WEBSÉRIE - L’ÉRABLE À PALABRESLes Africains sont de plus en plus nombreux à s’établir au Canada. Entre 2001 et 2006, près de 11 % des nouveaux arrivants au Canada étaient des Africains de naissance. La série documentaire L’ÉRABLE À PALABRES présente quelques facettes de la vie de ces Africains et, surtout, leur donne la parole. À cette occasion, nous recevons en table ronde quelques Canadiens d’origine africaine: Mariam Diawara, fondatrice de la Maison de l’Afrique à Montréal, Yves Alavo, conseiller au développement culturel à la Ville de Montréal et Lydie Olga Ntap, fondatrice et directrice générale du Musée de la Femme à Longueuil.  Le lien pour voir et entendre : http://rciviva.ca/erable_a_palarbres/

L’Érable à palabres est une production de Radio Canada International, conçue par Didier Oti et réalisée par Hector Vilar.

Didier Oti, Ph.D

Journaliste d’origine camerounaise, Didier Oti est présentateur-réalisateur à Radio Canada International et collaborateur à l’émission Tam-Tam Canada. Il est également enseignant à l’École des Médias, aux Départements de Communication et de Psychologie de l’Université du Québec à Montréal. C’est lui qui a conçu le projet de l’Érable à Palabres.

Hector Vilar

Journaliste et réalisateur de courts-métrages, Hector Vilar est né en Espagne et a grandi à Sao Paulo, au Brésil. Il a joint Radio Canada International en 2004 en tant que présentateur-réalisateur de la section brésilienne. Il a fait des études en communication à Sao Paulo et à l’UQAM, au Québec. En 2007, Hector a conçu et réalisé “J’adopte un pays”, la première websérie du groupe CBC/Radio-Canada.

Le Film L’ABSENCE DE MAMA KEITA À VOIR ABSOLUMENT

Vendredi 24 avril 2009

 

Vendredi 24 avril au Cinéma Beaubien, 2396 rue Beaubien Est, passe à 20 h 30, salle 2, dans la cadre du Festival Vues d’Afrique-PANAFRICA INTERNATIONAL, le film L’ABSENCE  du réalisateur et auteur MAMA KEITA. 

 

Allez vite le voir.  C’est le film a remporté le Premier Prix pour la qualité exceptionnelle du scénario au FESPACO (Ouagadougou 2009).  En 81 minutes, vous allez vivre, avec les photos les plus expressives, une situation riche en actions et en questions grâce aux personnages d’une humanité forte.  Nous sommes captivés de la première à la dernière minute.   Nous sommes conquis par la psychologie des êtres qui partagent leurs angoisses, des personnes qui livrent leurs aspirations les plus intimes, qui vivent avec nous leur quête d’amour, leur besoin de reconnaissance, leur soif de communication et leur volonté d’affirmation de leur totalité existentielle.  Plus qu’un appel à celles et à ceux qui choisissent l’exil et l’apport de talents remarquables aux économies, aux sociétés et aux institutions des pays (du Nord) où ils créent et où ils  développent un savoir faire et des vertus humaines au détriment des pays d’origine (du Sud) où elles et ils sont nés, ce film nous présente un portrait cru et sans complaisance de cet état de réalité complexe et multidimensionnelle.

 

Mama Keita met à notre disposition une oeuvre d’une qualité scénique exquise et sophistiquée, un film construit avec une maîtrise dosée et intelligente de la durée, avec une connaissance précise des ressorts et des moteurs de la vie sociale, de la dynamique politique et des profondeurs spirituelles des humains.  L’auteur et scénariste de génie organise un univers, lui insuffle une énergie faite de la tension qui jaillit des caractères de chaque personnage dans l’interaction dans laquelle il a décidé de les mouvoir.

 

Direction d’acteurs supérieure, thématiques harmonisées et une mise en scène méticuleuse.  Chaque segment du film est scruté, chaque effet spatial est calibré en fonction d’une trame que Mama Keita place avec l’agilité et l’assurance que des années de travail lui ont donné.  Il a mis à l’épreuve un capital d’écoute et son immense puissance d’adaptation et de compréhension des tissus qui font les humains dans leur complexité; cela lui vaut de réussir là où une poignée de grands de l’art cinématographique accèdent : la création d’un monde authentique et crédible.

 

Yves Alavo

 

 

MAMA KEITA

Notes biographiques sommaires

 

Né à Dakar en 1956.

Réalisateur vietnamo guinéen, Mama Keïta possède la double nationalité franco-guinéenne. Après des études de droit à l’Université de Paris I, il devient scénariste.  Il débute sa carrière de réalisateur en 1981 et tourne 5 court métrages puis, en 1990 Ragazzi et Le 11ème commandement en 1997.

En 1998, il réalise le documentaire David Achkar, une étoile filante, un hommage à son ami réalisateur mêlant archives, textes et photos.  Son dernier film, Le fleuve, est né d’un projet originel de David Achkar.  En 1998, David Achkar qui s’apprêtait à tourner Le Fleuve, meurt d’une leucémie. Il fait promettre à son ami, Mama Keïta de faire ce film à sa place. Le cinéaste qui ne connaît pas l’Afrique de l’intérieur et doit s’approprier le film de David Achkar et le faire sien. Il entame alors un voyage initiatique de Dakar à Conakry.

Le Fleuve, son long-métrage réalisé en 2002, reçoit le Prix de la Presse au Festival du film de Paris, 2003.

Il signe Le Sourire du Serpent, réalisé en 2006, en compétition au FESPACO 2007.

En 2009, il sort L’ABSENCE sélectionné au Festival de Rotterdam (Hollande) et dans la compétition officielle du Fespaco 2009 (Burkina Faso) où il remporte le Prix du scénario.

 

 Une critique de TOUKI MONTRÉAL

Dakar, de nos jours. Un taxi jaune et noir se gare dans une cour. En descend un jeune homme, muni pour seul bagage d’une valise. Il sonne à une porte de jardin. Adama, polytechnicien de formation rentre chez lui, après 15 ans d’études passés en France…

L’absence, c’est celle d’Adama aux siens : sa grand-mère, sa cadette Aïcha, son ami d’enfance Djibril. 15 ans de silence, de quasi-indifférence puis ce retour fêté dans la joie de la grand-mère et les larmes d’Aïcha. Or, très vite, la présence d’ Adama dans la maison met à jour l’état de décomposition dans lequel se trouve la famille Diop. A l’image d’ Aïcha qui se prostitue par dépit et par colère envers elle-même, la famille se désagrège, et Adama se sent pour la première fois de sa vie impuissant.

Tout comme cette sœur qu’il lui est devenu impossible d’aider, il y a son pays, le Sénégal, auquel il manque cruellement. « Tu es au premières loges pour assister à l’agonie de tout un peuple, le tien », lui crie son ancien professeur avant de le congédier, car Adama vient de lui avouer qu’il ne resterait pas travailler au pays. Des dialogues âpres, durs mais riches de sens pour dénoncer le phénomène de la fuite des cerveaux.

Des rues mal famées de Dakar aux scènes de violence à la maison, dans des clubs ou des chambres d’hôtel, L’absence, par son jeu d’acteurs et ses dialogues crus, est un film qui nous empoigne et nous oblige à faire face à des réalités qu’on aimerait bien pouvoir ne pas voir.  

Au fond, pour Adama, son pays et sa sœur Aïcha relèvent d’une même quête. Il lui faut porter secours à l’un et à l’autre mais sa marge de manœuvre n’est pas bien grande. Tel un héros des tragédies grecques faisant face à des forces qui le dépassent, Adama subira alors un choix qui n’est pas sien.

 

L’Absence de Mama Keïta

Prix du meilleur scénario, Fespaco 2009

 

 

 

 

Célébrer la diversité en 2009.

Mardi 17 mars 2009

Six anniversaires dans le foyer culturel de Montréal.

 

L’édition du 30e anniversaire du Festival International de Jazz de Montréal aura lieu du 30 juin au 12 juillet prochain. Un événement qui confirme l’Immense popularité de l’événement, chez nous, sur la scène internationale et partout sur la planète JAZZ.  Vingt-cinq ans du Cirque du soleil et de Vues d’Afrique, vingt-cinquième printemps du Centre OBORO, centre dédié à la production et à la présentation de l’art, des pratiques contemporaines et des nouveaux médias. Dixième anniversaire du MAI, Montréal arts interculturels, là où l’art traverse les frontières. Cinquième anniversaire de l’INM, Institut du nouveau monde. Telles sont, parmi les plus significatives célébrations au cœur de l’univers culturel basé à Montréal, les commémorations auxquelles nous sommes conviés.

 

Dans notre contexte montréalais de confection d’une métropole culturelle d’envergure, dans la mouvance des grandes aventures socioculturelles du Québec et du Canada et, surtout, dans la vague de métissage culturel universel que nous vivons, dans la foulée des énoncés visionnaires de Léopold Sédar Senghor qui a chanté le métissage culturel et la culture de l’universel, nous avons des motifs supplémentaires de nous réjouir.

 

Ces anniversaires exceptionnels par leur nature et heureusement conjecturels par leur concordance, nous offrent autant de moyens d’exprimer notre reconnaissance à ces institutions importantes au sein de notre espace culturel.

 

Le Festival International de Jazz de Montréal couronne trente années de joies, d’expansion et toute une série de rencontres artistiques, sociales, culturelles et musicales sous le signe de forums, de cercles de découvertes, de l’expression multidisciplinaire formelle et informelle d’un art fécondé par le métissages des cultures négro-africaines anciennes et du ferment de la modernité néo-américaine du Nord des siècles récents. Musique de technique et de rythmique, musique enracinée dans le socle de l’Afrique Mère et pourtant ouverte et sensible aux souffles de la créativité moderne et postmoderne, le Jazz est assis sur la diversité congénitale qui lui a donné ses lettres de noblesse. Événement de calibre mondial, le FIJM inscrit notre métropole au sommet de la courbe ultime des manifestations d’envergure universelle au sein de la planète de cette famille musicale. Hommages aux artisans et développeurs André Ménard, Alain Simard, Laurent Saulnier, Caroline Johnson, Joanne Bougie et Marie Pierre Blais.

 

Le Cirque du Soleil, devenu un des plus beaux, un des plus représentatifs parmi les fleurons de notre génie créatif et de nos rêves d’entreprenariat mondial, a digéré avec talent les atouts de la diversité et mis en relief les avantages de la diversité des expressions culturelles. Confectionné à partir de notre fibre québécoise le Cirque du Soleil s’est inscrit d’emblée dans une démarche métissée. Ses méthodes de développement des compétences, ses techniques de recrutement, de formation et de création, ses réalisations artistiques, technologiques et son mode de gestion des ressources humaines, lui ont permis d’offrir la palette la plus étendue, la plus diversifiée et la plus multidisciplinaire, dans presque tous les secteurs d’intervention du domaine de l’art du cirque. Hommages aux co-fondateurs : Guy Laliberté, Daniel Gauthier et Gaétan Morency.

 

Vues d’Afrique, fenêtre exclusive sur les productions, la cinématographie des Caraïbes et de l’Afrique mère. Une institution qui a forgé sa personnalité au diapason de Montréal, en français avec cette touche spéciale d’ouverture sur la différence. Ce vingt-cinquième devrait contribuer à une réorganisation et à l’envol de l’organisme vers la construction du demi siècle de son histoire.

 

OBORO, au coeur de notre métropole au 4001 rue Berri, à la convergence des secteurs culturels sur l’arc du Plateau Mont-Royal, dans la structure urbaine la plus identifiée à nos racines, propose l’oasis suprême de la diversité dans la création contemporaine. Espace démocratique et évolutif d’une rare intensité par sa démarche d’innovation et de promotion d’une culture de paix, lieu de résidence d’artistes, de respect des différences et d’expression intergénérationnelle, spirituelle des nouveaux médias, OBORO incarne l’espoir d’un art enraciné dans la communauté et ouvert sur le vaste monde de la passion et de la folie créatrice universelles. Hommages aux co-fondateurs : Su Schnee et Daniel Dion.

 

 

Le MAI (Montréal arts interculturels), le lieu de diffusion par excellence où les Montréalais, au 3680 Jeanne Mance, se reconnaissent et s’expriment face au public qui vibre de cette fierté de l’appartenance légitime la plus généreuse. Salle multidisciplinaire, salle polyvalente, espace café et lieu de résidence d’artistes, le MAI est une interface vivante de notre culture actuelle et future avec l’environnement cultuel national et international que nous nourrissons et qui nous alimente. Par la composition de son équipe dirigeante et opérationnelle, par la diversité des expressions artistiques qui s’y déploient et celle de ses publics, le MAI conjugue avec succès depuis dix ans la multidisciplinarité, la diversité et l’audace de la relève ou de la génération émergente des créatrices et des créateurs de Montréal et d’ailleurs. Hommages à une équipe hors pair : Régine Cadet, Philip Richard-Authier, Véronique Mompelat, Mariya Moneva, Zoë Chan, Guilaine Royer, Ibou Sow et Miruna Oana.

L’institut du nouveau Monde (INM), se définit comme un institut indépendant, non partisan, à but non lucratif, voué au renouvellement des idées et à l’animation des débats publics au Québec. Cette approche citoyenne met l’action de l’INM dans une perspective de justice sociale, dans le respect des valeurs démocratiques, et dans un esprit d’ouverture et d’innovation. Acteur local, national et international, dans l’univers de la francophonie, l’INM veut, selon ses propres termes : libérer la parole des citoyens et des citoyennes en dehors des circuits partisans, militants ou académiques en suscitant leur participation à des débats ouverts, des échanges, des dialogues, conférences et rendez-vous stratégiques sur les grands enjeux de notre temps. Hommages aux chefs de file : Michel Venne, Geneviève Baril, Stéphane Dubé, Miriam Fahmy.

Six anniversaires qui permettent de mieux mesurer la place centrale du développement culturel dans l’épanouissement économique de notre métropole, Montréal.




Yves Alavo

 

 

 

LUIS QUEQUEZANA JAIMES, LUCHO CRÉATEUR INTERCULTUREL

Jeudi 10 juillet 2008

L’artiste est musicien, multi instrumentiste, auteur, compositeur dans l’usage des sons, dans l’usage et la confection des images et par la mise au monde de l’univers interculturel vivant. Surgissent des cordes (zampona, guitarra), des flûtes, du cajon (percussions), <los sonidos vivos de siempre>. UNIVERS INTERCULTUREL. Avec ses conceptions, ses rêves et des créations, depuis bientôt quinze années, « Lucho » sur presque tous les continents (Europe, Asie, Amérique), en donnant à tous les sons andins revisités, Luis Quequezana crée la nouvelle Renaissance qui lui vaut l’admiration et le respect des professionnels des arts et de la culture.

Bain d’amour, rythmes universels, sons des secrets des civilisations ancestrales et des esprits de demain, la musique de LUCHO est comme la lueur de la lune, comme les rayons solaires, énergie nouvelle et composition profonde des ondes interculturelles qui embrassent toutes les cultures. Cette approche est aussi et d’abord une mélodie des images, picto-sons, un film qui unit les images du monde et les sons intimes de nos imaginaires culturels. Champion de la cinématographie en courts-métrages, Luis Quequezana est le roi des univers fluides qui marient images et sons, voir sa musique et se laisser bercer par les sons qu’il invente de manière perpétuelle.

Lucho vient de recevoir le prix national de cinématographie du Pérou ce qui va lui donner les moyens de pouvoir assurer la production du Sonidos Vivos, le film sur la musique métisse. Bravo. Toute cette aventure est due à Musique Multi Montréal qui a permis à Lucho d’avoir la bourse UNESCO avec laquelle il est venu à Montréal écrire, produire et réaliser avec d’autres artistes de chez nous les spectacles du Festival des Musiques et du Monde en 2006.

Yves ALAVO

Une première au Canada !Regards sur le cinéma algérien

Mercredi 28 novembre 2007

L’Union des artistes algéro-canadiens (UDAAC) a le plaisir d’organiser pour la première fois au Canada un événement intitulé Regards sur le cinéma algérien. Cet événement qui présentera plusieurs films algériens et une réflexion sur le cinéma algérien se déroulera du vendredi 7 décembre au dimanche 9 décembre 2007 à l’Office national du film (ONF) à Montréal. Au programme, un choix de six films, dont trois documentaires représentatifs du cinéma algérien et dont plusieurs sont inédits au Canada. Une conférence s’interrogera et interpellera le public sur la nature et le devenir du cinéma algérien sous la forme d’un débat intitulé Qu’est-ce que le cinéma algérien ? Cette conférence sera animée par des cinéastes et spécialistes du cinéma : Monsieur. Rabah Bouberras, réalisateur entre autres des films Sahara Blues et La Nostalgie du monde; Madame Ratiba Hadj-Moussa, professeure agrégée au département de sociologie et au Graduate Program in Communication and Culture de l’Université York; Madame May Telmissany, romancière et professeure à l’Université d’Ottawa. De soncôté, Monsieur Mehana Amrani, professeur de littérature à l’Université de Montréal et co-auteur, entre autres, de l’ouvrage l’Afrique fait son cinéma, démêlera l’écheveau serré des liens qui unissent le couple littérature et cinéma algériens. Une exposition d’affiches de films algériens illustrera cet espace cinématographique. Le vernissage aura lieu le vendredi 7 décembre 2007 à l’ONF et se poursuivra avec un programme des plus variés. Prix des billets : 5 $ la séance ou 25 $ pour l’ensemble de l’événement. Veuillez acheter vos billets au Cinéma ONFBerri-UQAM - 1564 rue St-Denis, Montréal tél. (514) 496-6887 Renseignements : Nylda Aktouf, vice-présidente – Communications, 450-4661019