Archive pour la catégorie 'Théâtre'

Invitation au Lancement du CAHIER À COLORIER de CARAVANE

Mardi 9 juillet 2013

Voyage dans la fantaisie du monde de Caravane

sarah-barbieux-artiste.jpg

La Troupe CARAVANE vous convie au Lancement de son premier CAHIER À COLORIER
mercredi 24 juillet 2013 à partir de 14h
AU ROND-COIN, 340, rue Saint-Louis, Saint-Élie de Caxton
Infos: 819- 221-3332 www.lerondcoin.com

Les artistes de la troupe CARAVANE dévoileront leur premier CAHIER À COLORIER destiné aux enfants et à leurs familles afin de partager leur univers artistique et de faire découvrir leurs personnages qui se produisent partout dans la province, depuis plusieurs décennies.
Sylvain Chiasson a créé les 36 dessins, Sarah Barbieux a écrit les textes et Thaïs Barbieux a réalisé l’infographie.

Animation et prestation musicale seront présentées lors du lancement.
Des dessins extraits de ce Cahier artistique seront offerts aux enfants pour colorier sur place.

Les CAHIERS À COLORIER de CARAVANE seront en vente au Rond-Coin.

L-Loco Colorès Thaïs, Sarah, Sylvain Zak Le Dressage

Partez à la découverte des personnages de la troupe!

Page Facebook : https://www.facebook.com/pages/CARAVANE/355247448904 Site : www.troupecaravane.com

Composée de Sylvain Chiasson, Sarah Barbieux et Thaïs Barbieux, CARAVANE est une troupe familiale multidisciplinaire
professionnellement reconnue au Québec depuis 1980, avec 40 produits artistiques, 100 créations originales et 5 000 prestations.

Sarah Barbieux (CARAVANE)
(819) 268-2704 /caravane@telmilot.net

sarah-barbieux-artiste.jpg

La troupe de théâtre Art Neuf

Mardi 13 mai 2008

Le rêve d’Alvaro, un texte d’Eudes Labrusse, dimanche 20 avril 08 Au Centre culturel Calixa Lavallée. Sous la houlette du metteur en scène Robert Maurac, onze artistes, acteurs et actrices ont joué en moyenne deux ou trois rôles différents, durant plus de deux heures, au cours de cinq représentations, dans un décor fantastique et vêtus de costumes adaptés aux situations parfois rococo. Spectacle actuel sur les abus de pouvoir, les trafics de tous genres et cette fameuse et intempestive omniprésence des médias sensationnalistes, imprimés ou électroniques. Des situations de corruption, d’exploitation via les pratiques des supranationales qui règnent sur la planète. Les pays du Sud, les populations les plus vulnérables sont à la merci de tous les truands : trafic d’armes, trafic d’influences, trafic de drogue, trafic des vies, trafic des corps, trafic des esprits, trafic des cultures, trafic des nouvelles, trafic des inventions, trafic des profits et excès des profits, tout pour le pouvoir et tout pour l’argent. La terre se meurt où allons-nous? La terre se meurt, que faites-vous? Le refrain est repris en chœur de mille et une façons. Métaphore de nos désirs communs de sauver notre terre, mère. Souvent au cours de la pièce des chœurs, des voix à l’unisson se font entendre comme pour dire le besoin de solidarité face aux fanatiques de la terreur, terreur des riches et des puissants sur les âmes pures, comme celle du jeune Alvaro qui part avec son lama à la recherche de la plus belle femme du monde. Cette étoile va choisir le berger montagnard humble et pauvre, préféré au richissime propriétaire des mines et un peu genre Sylvio Berlus…, tenant des horaires impossibles, servis par mille adjoints qui s’occupent de tout sauf de l’âme. Avec 15 productions présentées depuis 1993,

la Troupe Art Neuf est un joyau. Preuve, le Prix d’interprétation du Festival de théâtre amateur de Montréal gagné en 2004 avec les Femmes jalouses de Goldoni et celui de la mise en scène du même Festival, remporté en 2006 avec Pygmalion de Georges B. Show. Notons que le directeur de la troupe Robert Maurac a reçu le prix Paul Buissonneau en 2006, qui souligne sa contribution au développement du théâtre amateur montréalais. Distribution : Pierre Audette (aussi musique originale et guitare électrique), un acteur total qui, à l’instar de l’authentique « bélier » se donne avec générosité du début à la fin, Daniel Boudrias, Christophe Camart, Pierre-Édouard Chomette, Johanne Dufour, Paule Gilbert, Nathalie Labbé, Diane Leprohon, Gérald Morin, Mike Muchnik, Élisabeth Rivest. Équipe technique : Robert Maurac (mise en scène), Pierre Savoie (conception des éclairages), Ginette Trudel et Diane Leprohon (décors et costumes), Marie-Claude Boudreault (son), coaching musical (Julie Beaulieu), Affiche (Dominique Tremblay) et Programme (Nans Bortuzzo).

Le temps des Marguerites… à la folie ou pas du tout.

Jeudi 1 mai 2008

de Menka Nagrani et Richard Gaulin Avec Veronica Melis. Maison de la Culture Plateau Mont-Royal, 65 minutes. Spectacle du mercredi 23 avril 08.

Dynamisme, ouverture, sourire et un soin particulier aux personnes, aux créateurs, une énergie constante et un amour des arts et de la culture, à la Maison Plateau Mont-Royal, Joanne Germain, Agente culturelle, anime, rayonne et fait partager à toutes et tous, l’enthousiasme qui l’habite. C’est toujours un immense plaisir que de vivre un événement, un spectacle, une aventure, de découvrir une exposition, de chanter, d’écouter, avec d’autres heureux spectateurs, nos artistes dans la maison des arts du Plateau Mont-Royal. Esprit des ancêtres, esprits des divinités créatrices, esprit de la joie de créer, il y règne une ambiance favorable à l’expression, propice au bonheur de vire l’art.

Le spectacle débute, une démonstration de paix. Opéra de Faust, tragi-comique mais très sérieuse et efficace mise en scène de Richard Gaulin avec la chorégraphie et la direction artistique de Menka Nagrani. Ballet, coordination et merveilleuse intégration entre artistes, certains ayant des limitations, artistes en formation aux Muses de Cindy Schwartz. La belle et tonique Veronica Melis (Marguerite Actuelle qui ne veut, ne peut et demeure elle-même, jeunesse éternelle dans son cœur et dans la vie), occupe et brille sur scène. Danseuse chorégraphe et actrice de talent, elle joue en déployant cette souple et élégante tension et une expression qui s’enracine dans l’esprit de Bologne, les traditions de l’école italienne, sublime maîtrise d’un art vie qui donne une couleur de rêve à chacun de ses gestes. Elle a une force, une grâce et cet air léger, regard large et bercé d’amour du métier. Apanage rare des monstres sacrés des planches. Elle, Veronica Melis, enseigne à l’École nationale de théâtre du Canada ainsi qu’à l’École nationale de cirque. Heureux étudiants qui apprennent, cœur à cœur, directement de cette artiste pédagogue et généreux mentor.

Les autres partenaires sur la scène sans compter Méphistophélès joué par Nicolas Belle-Isle, sont élèves aux Muses : dans le rôle de Siebel (Jean-François Hupé), dans celui de Faust (l’ineffable et très naturel Michael Nimbley) et dans celui de Marguerite Opéra (Geneviève Morin-Dupont). Ils ont joué une œuvre composé en 1869 par Charles Gounod qui s’est inspiré de celle de Goethe. Faust, vieux docteur blasé, vend son âme au diable en échange de la jeunesse qui lui permet de faire la cour à la belle et très jeune Marguerite. Pas de performance opératique, des voix qui disent, qui chantent aussi au naturel, avec humour et une conviction charmante. Second et parfois troisième degrés, une quasi-dérision humaine et spirituelle. Pas un temps mort, nous sommes attentifs, nous sommes des spectateurs souriants, une salle de gens sérieux, devant cette belle démonstration en mouvement accompagnée de musique romantique. Tour de force des artistes associés [Lumières : David Desrochers, Scénographie : Julie Bourbonnais et Marie Bernard, Musiques : Charles Gounod extraits de l’opéra Faust et François Beausoleil musiques actuelles et montage, Violoncelle : Érich Kory, Régie de plateau : Kim Perrault, Assistante aux communications et à la production : Élodie Paternostre, Soutien technique : Maxime Berthiaume].

 

OTHELLO, MORT DE JALOUSIE

Jeudi 22 novembre 2007

J’ai vu la pièce à l’Usine C, vendredi 2 novembre 2007. Iago (Pierre Lebeau), le protagoniste est le manipulateur. Le maître de l’équivoque qui, avec le mensonge, le faux, comme un « botox » de l’esprit, maquille et teint, comme l’image de la teinture qui pénètre la chevelure du verbe, présente une réalité fausse des rapports entre les humains. Othello (Ruddy Sylaire), ce maure, nègre et pur chef de guerre, intègre, pour qui le mot, le verbe est un passeport. La transparence du langage de la vérité, épuré du réel, est l’unique représentation de la vie, de ce qui se passe autour de lui. L’amour de Othello (Pierre Lebeau) pour Desdémone (Éliane Préfontaine) est si entier qu’il est imperméable aux manÅ“uvres du fourbe Iago, parasite perpétuel, jaloux pervers qui sème le venin. Prouesse mesquine qui n’a d’équivalent que la virulence de H5N1, le virus de la grippe aviaire.

La pièce en 5 actes, mis en scène par Denis Marleau, coule dans un décor minimaliste, maîtrise d’envergure du travail par UBU, compagnie de création, dont l’amie Suzanne St-Denis est un pilier, Stéphanie Jasmin, co-directrice artistique, tandis que Annick Huard assume la direction de la diffusion et du développement. Deux bonnes heures et plus entrecoupées d’une pause maintiennent la tension dramatique vivante et torturée. À l’acte IV Othello est en proie au fantasme, il est déjà malade des insinuations de Iago. La pièce voit la paranoïa atteindre son paroxysme et Othello commettre le meurtre de Desdémone, revenir au monde et mourir. Ce sont les mots qui sont auteurs de crime, les mots du chaos. Un succès qui a permis le rendez-vous de nombreux créateurs : Denis Gougeon et Marie-Daniel Parent, mais aussi la plupart des figures de notre théâtre et des arts en général.